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Jumia devient la première société Africaine de commerce en ligne à la Bourse de New York

Le plus grand opérateur de commerce électronique en Afrique a officiellement commencé à être négocié à la Bourse de New York le vendredi 12 avril sous le nom de «JMIA». Ses actions ont commencé à être négociée à 18,95 $ et ont clôturé à 25,46 $. La société a offert 13,5 millions d’actions à l’achat et levé 196 millions de dollars.

L’introduction en bourse de Jumia est maintenant la première grande entreprise de technologie financée par capital-risque centrée sur l’Afrique à entrer en bourse et sera sans aucun doute le fer de lance d’un secteur commercial encore inexploité. Les principaux dirigeants de Jumia étaient présents pour sonner l’ouverture de la bourse:

Cette introduction en bourse est maintenant une autre étape importante pour Jumia. En 2016, la société est devenue la première licorne africaine en démarrage, réalisant une valorisation d’un milliard de dollars.

Petite histoire de Jumia

Fondée à Lagos en 2012 par les cofondateurs nigérians Tunde Kehinde et Raphaël Kofi Afaedor, ainsi que par les anciens de McKinsey Jeremy Hodara et Sacha Poignonnec, la société a rapidement étendu ses activités à 5 pays africains: l’Égypte, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Kenya et l’Afrique.

En 2014, la société est présente dans 14 pays africains, dont l’Ouganda, la Tanzanie, le Ghana, le Cameroun, l’Algérie et la Tunisie. Elle propose divers services tels que: Jumia Food (un service de plats à emporter en ligne), Jumia Flights (pour les réservations de voyages) et Jumia Deals (pour les petites annonces). Les deux cofondateurs, Tunde Kehinde et Raphael Kofi Afaedor, ont quitté la société en 2015 pour former d’autres startups dans les domaines de la fintech et de la logistique.

Image: Techcrunch

Jumia a créé une plate-forme complète de gestion du commerce électronique appelée Jumia Services, un réseau de fournisseurs de services d’entreposage, de traitement des commandes et de logistique gérés par son propre compte et par des tiers.

La société s’est également ouverte aux commerçants africains en permettant aux marchands locaux de vendre sur sa plateforme en ligne. Il y a actuellement plus de 80 000 vendeurs actifs sur la plate-forme.

L’avenir de Jumia et du commerce électronique en Afrique

Une question importante à propos de Jumia est de savoir si la start-up peut générer des bénéfices, car elle a enregistré des pertes importantes ces dernières années, y compris un EBITDA négatif de 172 millions d’euros en 2018. Cependant, ses revenus ont augmenté régulièrement, en hausse de 11% à 93,8 millions € (environ 106,2 millions USD) en 2017 et à nouveau à 130 millions € (ou 147 millions USD) en 2018. En outre, il convient de noter que la plupart des startups du commerce électronique subissent des pertes importantes pendant des années avant d’être rentables.

L’introduction en bourse de Jumia et son cours de bourse reflètent la confiance des investisseurs dans la société et dans l’avenir de la vente au détail en ligne en Afrique!

Sources: Quartz Africa; Techcrunch

Gova-Media

Author: Gova-Media